Journée type de symposium


8h00-8h45 Accueil dans le Hall du bâtiment des sciences (7 juillet uniquement)

8h45-9h00 Introduction et informations logistiques (7 juillet uniquement)

9h15-10h30 Travail en symposium

10h30-11h00 Pause-café dans le hall du PA01

11h00-12h30 Travail en symposium

12h30-13h30 Pause-repas dans le hall du PA01

13h30-15h30 Travail en symposium

15h30-16h00 Pause-café dans le hall du PA01

16h00-18h00 Travail en symposium

Liste des symposia

1 - Joris Thievenaz (UPEC - Paris 12), Jérôme Guérin (UBO) - Local S05
Les échelles d’analyses et leur convocation dans la recherche en formation des adultes : une mise en objet des outils d’intelligibilité de l’activité

Parmi les questions à la fois classiques, centrales et incontournables auxquelles est confrontée la recherche en Sciences de l’éducation et de la formation (SEF) et plus largement en Sciences Hu- maines et Sociales (SHS), se situe celle des échelles d’analyse, de leur élaboration et de leur convo- cation dans la conduite de la recherche. Qu’il s’agisse de l’échelle spatiale (l’empan de la situation ou de la séquence d’activité étudiée), temporelle (l’unité de temps déterminée), le chercheur est amené à opter pour « la bonne focale » (Becker, 2016) pour décrire et comprendre les interrela- tions entre l’activité humaine et l’organisation et les propriétés des environnements. Derrière ce choix, plus ou moins argumenté, se situe une question épistémologique majeure qui est celle des cadres de pensée à partir desquelles sont produits les savoirs dans le champ scientifique. Il s’agit de questionner un ensemble d’allants de soi, implicites ou postulats, tel que celui qui consiste à passer d’une échelle à une autre ou de prendre de la distance avec les catégories « micro/méso/macro » qui demeurent problématiques. En s’emparant de la question des échelles d’analyses, ce symposium abordera les incidences théorique, épistémologique et méthodologique dans le cadre d’enquêtes scientifiques finalisées par des en- jeux d’intelligibilité du travail, des apprentissages et de leurs rapports d’une part et d’autre part d’amélioration des environnements de travail et/ou de formation.

Participants : Rachel Attanasio (HEP Vaud), Anne-Chrystèle Buthiaux (Université Paris Est Créteil), Annie Chalifoux (USherbrooke), Cédric Frétigné (UPEC - Paris), Magali Fortuna Cinira (Université de Sao Paulo), Nawel Kedidah-Chair (UPEC, Laboratoire LIRTES), Maud Lebreton-Reinhard (HEP Bejune), Patrick Mayen (Institut Agro Dijon), Sandrine Millones (UPEC, Laboratoire LIRTES), Claire Neukermans, Jean Nizet, Marion Paggetti (Institut Agro Dijon), Karen Santos, Frédéric Saussez (USherbrooke), Stéphane Simonian (Université de Lyon), Eddy Supeno (USherbrooke).

2 - Dorothée Baillet (Université libre de Bruxelles), Valérie Vincent (Université de Genève), Geneviève Therriault (Université du Québec à Rimouski), Pablo Buznic-Bourgeacq (Université de Caen Normandie) - Local BN02
Accéder au rapport au(x) savoir(s): spécificité, diversité et itinéraires méthodologiques

Comment les chercheurs "attrapent-ils" le rapport au(x) savoir(s)? Comment adaptent-ils leurs outils de recueil ou d'analyse des données ainsi que leurs postures de recherche en fonction du contexte auquel ils s’intéressent ? En retour, comment les recherches sur le rapport au(x) savoir(s) influencent-elles les itinéraires professionnels des chercheurs ? Telles sont les questions auxquelles les contributions de ce symposium tenteront d’apporter un éclairage.

Participants : Caroline Scheepers (ULB) , Karine Dejean (Université Saint-Louis), Agnieska Jeziorski (Université de Montpellier, Émilie Morin (Université du Québec à Rimousky), Chantale Beaucher (Université de Sherbrooke), Geoffrey Terrasse (Université de Toulouse), Saïd Aroui (Université de Toulouse 2 - INSPE Saint-Agne), Marie-France Carnus (Université de Toulouse).

3 - Sandrine Biémar (Universite de Namur), Amaury Daele (HEP Vaud), Cyrille Gaudin (Université de Limoges), Christelle Lison (Université de Shebrooke), Juliette Huez (Toulouse-INP) - Local S07

Émergence de nouveaux métiers dans le champ de l’enseignement : nouvelles identités professionnelles en construction

Le monde de l’éducation et de la formation est régulièrement marqué par des réformes politiques qui définissent de grandes orientations institutionnelles et des missions prioritaires des personnes. Des fonctions, des rôles et des métiers se créent ou se transforment (Malo et al., 2019). Tout le monde est concerné : enseignants, conseillers, directions, etc. Ce symposium cherche à décrire et analyser les tensions identitaires des professionnels qui vivent ces changements (Bourgeois, 2011) : comment les vivent-ils, quelles stratégies de développement et quelles compétences mettent-ils en œuvre, comment les institutions les soutiennent-elles ? En outre, sera abordée la question des méthodologies de recherche à mettre en œuvre pour analyser à la fois les trajectoires de développement identitaire et le vécu situé des acteurs.

Participants : Gaëtan Botty (UNamur - Doctorant), Bruno De Lièvre (UMons), Audrey Kumps (UMons), Sabrin Housni (UMons), Silvia Sá (HEP-Vaud), Tauana Moraes (HEP-Vaud), Annick Rossier (HEP-Vaud), Geneviève Tschopp (HEP Vaud - Doctorante - UFribourg), France Dufour (UQAM), France Dubé (UQAM), Maryse Gareau (UQAM), Michel Dubois (Commission scolaire Marie-Victorin - CSMV), Karine Labelle (CSMV-doctorante UQAM), Gilles Monceau (Laboratoire EMA CY Cergy Paris Université), Benoit Escrig (Institut National Polytechnique de Toulouse), Nancy Granger (Université de Sherbrooke), Patrice Bourdon (Université de Nantes), Marie Toullec (Université de Nantes), Pier Carlo Bocchi (SUPSI).

4 - Sephora Boucenna (UNamur), Christophe Gremion (IFFP) - Local DET01 (Jean Donnay)

Analyse de pratiques, évaluation et rapport à la (aux) norme(s) : quels risques ? de déprofessionnalisation (s) ?

Dans ce symposium, les chercheurs explorent divers dispositifs d’analyse de pratiques professionnelles pour identifier les systèmes normatifs selon une triple entrée, à savoir, du point de vue 1) des concepteurs ou de leurs commanditaires, 2) des animateurs qui utilisent les protocoles existants et 3) des participants à des groupes d’APP ou des apprenants en formation. Il est aussi question d’analyser les fonctions des pratiques évaluatives ou auto-évaluatives intégrées aux dispositifs d’analyse de pratiques professionnelles que ce soit dans les champs de la formation professionnalisante, de l’accompagnement ou de l’activité professionnelle. Enfin, le symposium se propose de modéliser les formes prises par les processus de professionnalisation dans les dispositifs d’analyse des pratiques au regard des systèmes normatifs qui sont convoqués et leurs effets potentiels de « déprofessionnalisation ».

Participants : Lydia Bouhila (Doctorante - université de Toulouse), Jean-François Marcel (Université de Toulouse), Alban Roblez (Doctorant à l'université Sorbonne Paris Nord - Agence de recherches et d’évaluation en sciences humaines), Richard Wittorski (Université de Rouen), Marcos Maldonado (Université de Genève), Célia Guzzo (Université de Genève), Méliné Zinguinian (Haute école pédagogique du canton de Vaud), Valérie Wathelet (Université de Namur), Gaëlle Chapelle (Université de Namur), Sophie Vanmeerhaeghe (Doctorante Université Libre de Bruxelles), Glorya Pellerin (Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue), Liliane Portelance (Université du Québec à Trois-Rivières), Josianne Caron (Université du Québec à Rimouski), Julie Beaulieu (Université du Québec à Rimouski), Jean Godbout (Université de Sherbrooke), Sophie Le Garrec (Université de Fribourg).

5 - Karel Van Nieuwenhuyse (KU Leuven), Sylvain Doussot (Université de Nantes), Nadine Fink (Haute école pédagogique du canton de Vaud), Marc-André Ethier (Université de Montréal) - BN11

Enquête, compétences critiques et enseignement de l’histoire

Le contexte politique et social sollicite des capacités critiques des citoyen-nes envers la production massive des documents de tout type qui vont de l’information officielle aux infox (ou fakenews). Le monde scolaire est démuni face à cette inflation d'informations. Le symposium propose de confronter les approches théoriques didactiques variées pour faire le point et questionner ce que l’on sait aujourd’hui des conditions du transfert des compétences propres à la discipline scolaire histoire en direction des compétences critiques nécessaires pour appréhender ces informations de plus en plus nombreuses.

Participants : Gaïd Andro (Université de Nantes), Didier Cariou (Université de Bretagne), David Lefrançois (Université du Québec en Outaouais), Brent Geerts (KU Leuven), Fien Depaepe (KU Leuven), Lucie Gomes (Limages-Lyon), Elise Guenoux (Université de Nantes), Etienne Honoré (HEP Vaud), Lionel Kaufmann (HEP Vaud), Alexandre Lanoix (Université de Montréal), Kevin Peloquin (Université de Montréal), Anne Vézier (Université de Nantes).

6 - Damien Canzittu (Université de Mons), Marcelline Bangali (Université Laval), Catherine LOISY (Université de Bretagne Occidentale), Jonas Masdonati (Université de Lausanne) - Local I32

Penser et élaborer une vision intégrée de l’orientation tout au long de la vie : des préoccupations éducatives et formatives aux enjeux sociétaux et de développement humain

Le symposium problématisera le développement, l’accompagnement et l’évaluation en éducation et en formation de l’orientation tout au long de la vie. Pour ce faire, les interventions des auteurs se centreront sur trois axes principaux : (1) Accompagner le développement personnel et professionnel des individus, jeunes et adultes, dans le cadre des contextes sociétaux actuels. (2) Former et enseigner pour soutenir le développement des compétences d’orientation des individus, de leur pouvoir d’agir, de leur autonomie et de leur réflexivité. (3) Penser et agir sur les systèmes d’orientation afin de favoriser l’accès pour tous à l’orientation tout au long de la vie et à des perspectives de travail décent et d’émancipation sociale. L’orientation sera donc étudiée comme une conception de développement personnel et professionnel pour les spécialistes (de l’éducation, de l’accompagnement…), mais également pour les individus, de tout âge et de conditions plurielles.

Participants : Jean-Luc Alber (Haute école de santé Valais-Wallis), Gilles Aldon (Institut Français de l'Education à l'Ecole Normale Supérieure de Lyon), Pascale Besserer (UCLouvain), Kimberley Brioux (Université de Paris), David Capes (Département de la Gironde), Emilie Carosin (UMons), Valérie Cohen-Scali (Conservatoire National des Arts et Métiers), Florence Dangoisse (UCLouvain), Maëlle Delhaise (UCLouvain), Patricia Dionne (Université de Sherbrooke), Adeline Lebrun (Université de Lausanne), Patricia Milbert (Université de Lausanne), Moustapha Mouhamadou Sow (Université de Sherbrooke), Nathalie Muller Mirza (Université de Genève), Céline Navarro (Haute école de santé Valais-Wallis), Frédéric Nils (UCLouvain), Isabelle Olry-Louis (Université Paris Nanterre), Michaël Parmentier (UCLouvain), Thomas Pirsoul (UCLouvain), Jacques Pouyaud (Université de Bordeaux), Jérôme Rossier (Université de Lausanne), Laurent Sovet (Université de Paris), Simon Viviers (Université Laval), Emmanuel Wassouo (Université de Paris).

7 - Stéphane Colognesi (UCLouvain), Roxane Gagnon (HEP Lausanne) - Local S08

Quelles recommandations pour l’évaluation de l’oral à l’école et en formation ?

Ce symposium se situe après une première réflexion collective du groupe sur le thème de « L’évaluation des performances orales sans les dénaturer ». Il vise à rassembler un ensemble de contributions amenant des recommandations relativement à l’évaluation formative et certificative de l’oral, tout en interrogeant l’articulation entre l’enseignement dispensé et les démarches d’évaluation à mettre en œuvre.

Participants : Ana Dias-Chiaruttini (Université Côte d'Azur), Sandrine Aeby Daghé (Université de Genève), Glaís Sales Cordeiro (Université de Genève), Anthony Coppola (Université de Genève), Marie-France Stordeur (UCLouvain), Frédéric Nils (UCLouvain), Eve Francotte (UCLouvain), Catherine Dupuy (Université de Monpellier), Christine Wiertz (UCLouvain), Maïlis Gigi (UCLouvain), Benoît Galand (UCLouvain), Elodie Oger (UCLouvain), Pascal Dupont (Université de Toulouse), Dorothée Sales-Hitier (Université de Toulouse), Sonia Guillemin (Haute Ecole pédagogique du canton de Vaud), Caroline Ducrey-Evequoz (Ecole pédagogique Valais), José Ticon (Haute Ecole pédagogique du canton de Vaud) Rosalie Bourdages (Haute Ecole pédagogique du canton de Vaud), Frédéric Torterat (Université de Monpellier), Joaquim Dolz (Université de Genève), Aurélie Roux-Mermoud (Université de Genève), Kathleen Sénéchal (UQAM), Mélanie Dumouchel (UQAM), Geneviève Messier (UQAM), Coryse Moncarey (Haute Ecole Louvain en Hainaut), Stéphanie Oliveri (Haute Ecole Mosane), Catherine Deschepper (Haute Ecole De Vinci), Sabine Van Mosnenck (Haute Ecole Galilée), Vanessa Hanin (UCLouvain), Florent Biao (Université du Québec à Chicoutimi), Elodie Cardinal (Université du Québec à Chicoutimi).

8 - John Cultiaux (Université de Namur), Vanessa Rémery (Université de Genève), Dominique Cau-Bareille (Université de Lyon 2) - Local S06

Expérience, situations de vulnérabilité et opportunités de développement

Ce symposium part de l’expérience que font les travailleurs de certaines situations déstabilisantes auxquelles ils/elles peuvent être confrontés à l’occasion de leur parcours professionnel susceptibles de remettre en question les ressources qu’ils s’étaient construites. Le vécu de ces situations peut affecter les personnes par un repli de la dynamique des significations de l’expérience rendant difficile leur capacité à imaginer et expérimenter des solutions afin de se maintenir en santé dans l’activité. Mais l’expérience de la vulnérabilité peut également être source d’une puissance inventive et créative insoupçonnée. Le symposium s’intéresse à cette part « constructive » de l’expérience face à des situations de vulnérabilité contrastées (l’expérience des transformations des conditions de travail et d’emploi, le vieillissement, la maladie et le handicap) à partir desquelles seront explorées les possibilités d’apprentissage et de développement qui en découlent.

Participants : Gaëtan Bourmaud (Université de Paris 8), Catherine Gouedard (Université Paris 8), Marta Santos (Université de Porto), Pierre Artoise (ULB), Xavier Léon (Université de Paris Cité), Frédéric Yvon (Université de Montréal).

9 - Jean-Marie De Ketele (université catholique de Louvain, Girsef, Belgique), Emmanuelle Annoot (université de Rouen, Cirnef, France) - Local D15

Recherche, expertise et engagement : figures contemporaines de l’universitaire

L’objet de ce symposium est de comprendre les raisons qui motivent les universitaires à s’engager dans des activités dites d’utilité sociale en direction des étudiants, des pouvoirs publics et plus largement de la société. Il s’appuie sur une certaine conception des sciences humaines et sociales « au service d’une commune ambition de savoir mais aussi d’utilité sociale » (Jacques Commaille et Françoise Thibault).Le premier objectif est d’étayer une définition contemporaine du métier d’enseignant-chercheur en tant que métier de l’humain (Bodergat & Buznic-Bourgeacq, 2015) , en s’appuyant sur la littérature scientifique, dans une perspective comparée. C’est notamment la dimension éthique du métier qui est à l’étude dans ce symposium à partir de l’analyse des formes d’engagement des universitaires, l’objet assigné à leur activité étant un humain sur lequel (recherche), avec lequel (expertise) ou pour lequel (enseignement) l’action s’opère.

Participants : Bernadette Charlier (Centre de didactique universitaire, Fribourg), Rima Mawad (LI USJ Beyrouth), Saeed Paivandi (Université de Lorraine LISEC), Louise Ménard (UQAM), Pierre Cajot (Université de Rouen), Lidia Mazzili (Institut catholique de Paris et Université de Lorraine).

10 - Isabelle Demonty (Université de Liège), Valentina Celi (Université de Bordeaux), Caroline Lajoie (Université du Québec à Montréal) - Local D16

Dispositifs et pratiques de formation d’enseignants : comment les interactions entre formateurs et enseignants suscitent-elles le développement professionnel de ces derniers ?

Soucieux de renforcer les synergies entre les recherches en didactiques des mathématiques et le développement professionnel des enseignants, ce symposium s’intéresse à l’analyse de dispositifs et de pratiques de formations, en ciblant les interactions entre le formateur et les enseignants en formation. Trois questions guideront les échanges : 1) quels modèles théoriques convoquer pour approcher les interactions entre formateur et enseignants, lors de la mise en place de dispositifs de formation variés ? 2) Comment les savoirs mathématiques, didactiques et professionnels sont-ils effectivement échangés en formation ? 3) Comment sont effectivement pris en compte les besoins, les connaissances et les pratiques professionnelles des enseignants dans les dispositifs de formation ?

Participants : Marie André (ULiège), Olivier Leyh (ULiège), Patricia Schillings (ULiège), Christine Géron, Anne Sacré (Haute Ecole de la ville de Liège), Mireille Saboya (UQAM), Caroline Lajoie (UQAM), Lily Bacon (Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue), Nadine Bednarz, Vanessa Hanin (UCLouvain), Patricia Marchand (USherbrooke), Caroline Bisson (Université de Sherbrooke), Sylvie Coppé (Université de Genève), Audrey Daina (Haute école pédagogique du canton de Vaud), Stéphane Clivaz, Valérie Batteau, Luc-Olivier Bünzli, Sara Presutti, Maud Chanudet (Université de Genève), Stéphane Favier (Université de Genève), Virginie Billon (Université de Bordeaux - Doctorante), Caroline Bulf (Université de Bordeaux), Claire Guille-Biel Winder (Université Aix Marseille), Christine Mangiante (Université de Lille), Frédérick Tempier (Université de Cergy).

11 - Lucie Mottier Lopez (Université de Genève), Céline Girardet (Université de Genève) - Local BN21

Les évaluations en éducation et en formation : quels enjeux de démocratisation ?

Le symposium problématisera l’évaluation en éducation et en formation du point de vue des processus de démocratisation et différents modèles de démocratie (McDonnell & Curtis, 2014) dans divers contextes d’intervention et de recherche. L’évaluation (d’apprentissages, de programmes, dispositifs de formation, de projets collectifs) peut-elle représenter une activité démocratique ? De quel ordre et à quelles conditions ? Pour quelles (re)négociations et co-constructions de sens et de valeurs ? Pour quels effets et apprentissages attendus / réalisés ? Plus généralement, en tant que principes éthique, pédagogique et épistémique (Dewey, 2018), comment faire de la démocratie à travers l’évaluation en éducation et en formation ? Quatre axes structureront les contributions : donner la parole aux acteur∙rices concerné∙es ; enseigner et former pour soutenir le pouvoir d’agir des acteur·rices ; accompagner l’émancipation des personnes face aux normes à des fins d’innovation et de transformation ; donner l’accès à tous et toutes à la formation, au savoir et à la production de savoir.

Participants : Damien Canzittu (Université de Mons), Emilie Carosin (Université de Mons), Liesje Coertjens (UCLouvain), Isabelle Nizet (Université de Sherbrooke), Martin Lépine (Université de Sherbrooke ), Isabelle Denis (Commission scolaire des Samares), Suzane Hétu (Commission scolaire des Samares), Christophe Chénier (Université de Montréal), Jacques Audran (INSA-Strasbourg), Renata Sanstini (Université de Strasbourg), Pauline Hédacq-Fayard (Université de Toulouse), Dominique Broussal (Université de Toulouse), Fatiha Tali (Université de Toulouse - UMR EFTS), Christian Germier (Université de Toulouse), Lionel Dechamboux (Université de Genève).

12 - Hugues Draelants (UCLouvain, GIRSEF), Carole Daverne-Bailly (Université de Rouen), James Masy (CREAD- Rennes 2) - Local I33

La massification inégalitaire dans l’enseignement supérieur. (Re)penser les politiques et les pratiques pédagogiques

Ce symposium entend interroger les inégalités d'accès à l'enseignement supérieur autant que celles qui ont trait à la réussite de toutes et tous en son sein, à la lumière de cette « bonne université » et ce « bon enseignement » que la commission Européenne s’efforce de définir depuis Bologne (Croché, 2009b). Nous avons retenu deux axes pour ce symposium : l (re)penser l’articulation politiques / acteurs pour lutter contre les inégalités d’accès vers le supérieur ? Les différences d’orientation dans le secondaire ont notamment été étudiées selon l’origine sociale (Albouy et Wanecq, 2003), la filière suivie au lycée (Convert, 2010 ; Duru-Bellat et Kieffer, 2008), le lycée d’origine (Draelants, 2013 ; van Zanten, 2015) ou encore les caractéristiques de l’offre scolaire (Kamanzi et Pilote, 2016 ; Laplante et al., 2018 ; Nakhili, 2005 ; Pilote, Joncas et Kamanzi, 2018). Dans le prolongement de ces travaux, il s’agit ici : - d’interroger le rôle des institutions d’enseignement secondaire dans la construction et la réalisation des choix d’orientation scolaire et professionnelle des élèves, - d’interroger la capacité des élèves à appréhender les dispositifs, les informations et plus généralement à construire des aspirations, - d’estimer l’influence des acteurs de l’orientation et des politiques des établissements sur les choix d’orientation vers l’enseignement supérieur. l (re)penser les pratiques pédagogiques pour lutter contre les inégalités de réussite dans le supérieur ? Nombre d’auteurs s’accordent sur la persistance des inégalités de réussite dans un contexte de massification de l’enseignement supérieur, la première année de licence tenant une place importante dans le processus de sélection qui s’opère à l’université (Michaut, 2000). Les travaux des années 1990 sur l’échec universitaire en première année mettent en lumière plusieurs facteurs explicatifs, en traitant de la difficile transition du secondaire vers le supérieur (Coulon, 1997). La scolarité antérieure (le type de baccalauréat et l’âge auquel il a été obtenu ; Beaupère et Boudesseul, 2009) ou encore les différences de réussite et d’orientation dans le secondaire (Perret et Morlaix, 2014), apparaissent comme des déterminants majeurs de la réussite à l’université, ainsi que le contexte universitaire dans lequel l’étudiant évolue : site universitaire, pratiques pédagogiques, curricula, dispositifs d’accompagnement (Michaut, 2002 ; Romainville, 2000). Dans le prolongement de ces travaux, il s’agit ici : - d’interroger les politiques publiques d’enseignement supérieur en matière de lutte contre les inégalités de réussite et leurs transformations, - d’analyser leur activité en matière de lutte contre les inégalités de réussite et les relations avec leurs pairs, les étudiants, les partenaires extérieurs

Participants :

Gaële Goastellec (Université de Lausanne), Benoit Laplante (Centre Urbanisation Culture Société, Institut national de recherche scientifique, Montréal), Natacha Prats (Centre interuniversitaire de recherche sur la science et la technologie Université du Québec à Montréal), Ludovic Balfroid, Nicolas Bolzan, Agathe Dirani (Université de Rennes), Esther Geuring (Université de Rennes), Céline Piquée (Université de Rennes), Nicolas Marquis (Université Saint-Louis), Cynthia Dal (Université Saint-Louis), Doray Pierre (UQAM), Anne Pilote (Université Laval).

13 - Laurie-Anna Dubois (Université de Mons), Joachim De Stercke (Université de Mons), Simon Flandin (Université de Genève) - Local D14

Les débriefings post-simulation dans les formations aux métiers de la sécurité et de l’urgence : quels usages ? Quelles pratiques ? Quelles perspectives d’optimisation ?

Le débriefing est très souvent présenté comme une étape incontournable d’une formation par simulation au point qu’il est fréquent d’entendre : « Pas de simulation sans débriefing ! ». Cependant, derrière le débriefing se cache une activité complexe qui nécessite de la part du formateur la mobilisation de compétences spécifiques (Dieckmann, Molin Friis, Lippert, & Ostergaard, 2009). En dépit des bonnes pratiques identifiées en matière de débriefings (Gardner, 2013 ; Horcik, 2014a, 2014b ; Savoldelli & Boet, 2013), plusieurs recherches (Labrucherie, 2011 ; Rogalski, Plat, & Antolin-Glenn, 2002 ; Salas & Cannon-Bowers, 2000) tendent à montrer que les formateurs (mêmes expérimentés) éprouvent des difficultés à observer, analyser et guider l’activité des apprenants en simulation, en ce compris lors des débriefings. Ceci s’avère notamment le cas pour bon nombre de formations renvoyant à des situations de travail dans lesquelles la gestion des risques est centrale (dont la gestion des risques pour l’opérateur lui-même) (Dubois, 2017). Sur base de ces constats, ce symposium poursuit un double objectif. Premièrement, il s’agit de décrire l’usage que font les formateurs des débriefings post-simulation dans le cadre de formations professionnelles touchant différentes disciplines (pompiers, policiers, corps médical…). Deuxièmement, il s’agit de mettre en débat différentes approches de la problématique, en vue de dégager des pistes concrètes d’amélioration des pratiques actuelles de débriefings en simulation.

Participants : Julien Lemaire (SDIS 59), Julia Alengry, Christine Vidal-Gomel (Université de Nantes), Paul-Henri Richard (Université de technologie Troye), Sylvie Vandestrate (UMons), Agnès Van Daele (UMons), Elleke Ketelaars (Université de Genève), Marie-Eve Drouin (Campus Notre Dame de Foy), Mahmood Fayazi (Campus Notre Dame de Foy), Savannah Dube (Centre RISC - Campus Notre-Dame-de-Foy).

14 - Jean-Louis Dufays (UCL-IACCHOS-CRIPEDIS) - Local D22

Magali Brunel (Université Côte d'Azur)

L’innovation en lecture et en écriture littéraires. Questions et perspectives pour la recherche en didactique du français

Interroger l’histoire et l’actualité des recherches en didactique de la littérature à la lumière de la notion d’innovation et identifier quelques voies ouvertes par la recherche pour contribuer à faire évoluer les pratiques d’enseignement dans ce domaine, tel le projet de ce symposium. La notion d’innovation est parfois abordée comme une variable parmi d’autres, qui permet de construire des designs de recherches expérimentales. Mais à l’ère du numérique et de la mondialisation et face aux enjeux que représente le creusement des inégalités scolaires, elle constitue aussi un enjeu stratégique qu’il semblerait problématique de laisser dans les mains exclusives des politiques et des concepteurs d’outils. C’est un objectif pour la recherche, par ailleurs, que de s’interroger sur les innovations d’hier et d’aujourd’hui pour tenter d’en cerner les conditions d’émergence, les effets et les perspectives. C’est à ce regard sur la place de l’innovation dans les recherches en didactique de la lecture et de l'écriture littéraires que ce symposium entend se consacrer.

Participants : Magali Brunel (Université Côte d'Azur), Marie Dumont (UMons), Audrey Kumps (UMons), Bruno De Lièvre (UMons), Anouk Dumont (UCLouvain), Olivier Dezutter (Université de Sherbrooke), Mélissa Dumouchel (Université de Sherbrooke), Marion Sauvaire (Université Laval), Nathalie Lacelle (UQAM), Eleonora Acerra (UQAT), Anne-Marie Petitjean, Chloé Gabathuler (Haute Ecole Pédagogique Valais), Emilie Schindelholz Aeschbacher (HEP Bejune), Violeta Mitrovic (Haute école pédagogique du canton de Vaud).

15 - Vincent Dupriez (UCLouvain), Branka Cattonar (Uclouvain), Danièle Périsset (Université de Genève), Maurice Tardif (Université de Montréal) - Local D23

« Enseignant : un métier en perte d’attractivité ? »

Dans la plupart des pays du monde, des diagnostics de pénurie d’enseignants se multiplient Au-delà de la question de l’attrait pour le métier ou de la rémunération des enseignants, de nombreuses études ont mis en évidence que les pénuries révèlent souvent davantage un processus de sortie précoce du métier qu’un déficit de candidats. Ce constat a, à son tour, été diversement interprété. Beaucoup de chercheurs ont souligné le besoin d’un renforcement de la formation initiale. D’autres recherches ont souligné l’importance de s’intéresser aux conditions d’emploi et au marché du travail des enseignants afin de mieux comprendre les processus d’entrée dans la profession, de migration et d’attrition professionnelle. Au final, les pénuries observées semblent devoir être considérées comme la partie visible d’un phénomène à explorer. L’hypothèse majeure qui anime ce symposium est que nous faisons face à une diversité de transformations à explorer : celles du métier, celles du marché du travail et celles des trajectoires professionnelles des enseignants.

Participants : Louis Le Vasseur (Université Laval), Bernard Wentzel (Université Laval), Samuel Souza Neto (Universidade Estadual Paulista Júlio de Mesquita Filho), Flavia Sarti (Universidade Estadual Paulista Júlio de Mesquita Filho), Jean-François Marcel (Université de Toulouse), Thierry Piot (Université de Caen), Isabel Voirol Rubido (Université de Genève), Xavier Dumay (UCLouvain), Cécile Mathou (UCLouvain), Marc Sarazin (UCLouvain), Dzifanu Tay (UCLouvain), Joséphine Mukamurera (Université de Sherbrooke).

16 - Natacha Duroisin (Université de Mons), Jérôme Clerc (Université Grenoble Alpes), Steve Masson (Université du Québec à Montréal) - Local L30

Les fonctions exécutives au service des apprentissages scolaires

Les recherches en éducation sont menées avec des approches diverses, allant d’approches descriptives d’inspiration inductive à des approches causales de type hypothético-déductif. Ces différentes approches sont utilisées dans la recherche actuelle pour tenter de comprendre le rôle des fonctions exécutives dans les apprentissages. Les fonctions exécutives sont des fonctions de contrôle sur soi-même, par lesquelles une personne qui apprend peut se retenir de fournir des réponses trop hâtives (inhibition cognitive), rester concentré sur une information importante en la maintenant présente mentalement (mémoire de travail) et faire preuve de souplesse dans ses raisonnements (flexibilité cognitive). Le symposium proposé permettra d’aborder les liens entre les fonctions exécutives et les apprentissages scolaires, point d’actualité puisqu’un nombre croissant d’études montre qu’un bon niveau de contrôle sur soi est favorable aux apprentissages et aux transferts d’apprentissage dans de nombreux domaines. Des pistes concrètes d’interventions pédagogiques seront également discutées, afin de contribuer à un rapprochement entre chercheurs et enseignants de terrain.

Participants : Lorie-Marlène Brault-Foisy (Université du Québec à Montréal), Blandine Hubert (Université de Lorraine), Aude Thomas (Université de Lorraine), Lara Hoareau (Université de Lorraine), Youssef Tazouti (Université de Lorraine), Pauline Laurent (Université Paris Nanterre), Fabien Fenouillet (Université Paris Nanterre), Charlotte Pinabiaux (Université Paris Nanterre), Marie Demontalembert (Université Paris Nanterre), Nelly Perichon (Université de Mons), Isabelle Simoes Loureiro (Université de Mons), Emmanuel Sander (Université de Genève), Marion Leclercq (Université de Lille), Gregoire Borst (Université Paris Descartes), Clémence Verhaegen (Université de Mons).

17 - Sylvie C. CARTIER (Université de Montréal), Jean-Louis BERGER (Institut fédéral des hautes études en formation professionnelle, Suisse), Annick FAGNANT (Université de Liège) - Local D24

Apprentissage autorégulé : formation, pratiques et conceptions des enseignants

Historique du groupe au REF

Le groupe de chercheurs travaillant sur l’apprentissage autorégulé est jeune, tout en étant dynamique et productif. Réuni la 1re fois à Montréal en 2015, il a regroupé des chercheurs des quatre pays fondateurs, accueilli des doctorants et publié ses travaux (Cartier et Berger, 2020 ; Cartier et Mottier Lopez, 2017 ; Mercier-Brunel, Mottier Lopez et Cartier, 2019 a, b). Étant donné le report du REF à 2022, le groupe a décidé d’aller de l’avant en 2021 avec le projet de publication sur le thème Perspectives théoriques et empiriques sur l’apprentissage autorégulé. Les chercheurs ont produit leurs textes et tenu une demi-journée de travail par Zoom le 8 juillet 2021. Le manuscrit sera soumis sous peu pour publication.


Problématique générale de 2022

Diverses perspectives de recherche ont été développées dans le champ de l’apprentissage autorégulé à partir des années 1980, en Amérique du Nord et en langue anglaise (Berger et Büchel, 2013). En francophonie, cet intérêt a porté sur l’apprentissage autorégulé en soit (Cartier et Butler, 2004 ; Noël et Cartier, 2016) et sur le recours aux modèles théoriques pour l’analyse de contextes scolaires et formatifs (Berger, 2015 ; Cosnefroy, 2011).

Lors des précédents symposiums, les questions posées sur l’apprentissage autorégulé étaient du point de vue du soutien à (2015), de l’évaluation (2017) ainsi que des contextes (2019). Ce symposium a pour but d’élargir le débat en ciblant de manière intégrative des travaux théoriques et empiriques au regard de la formation, des pratiques et des conceptions des enseignants, contribuant ainsi à créer une identité spécifique du champ en francophonie.

En 2022, les enjeux sont les suivants :

  • Contribuer au débat sur des perspectives de formation, des pratiques et des conceptions des enseignants dans ce domaine.

  • Voir à renouveler une conceptualisation de la relation entre apprentissage autorégulé et formation, que ce soit la formation des enseignants par l’apprentissage autorégulé ou à l’apprentissage autorégulé, ainsi que la formation des élèves en ce sens.

  • Mettre en évidence les affiliations, similitudes, différences et complémentarités entre les traditions de recherche s’intéressant à ces aspects,

  • Poursuivre l’examen de cette problématique dans des contextes scolaires et formatifs, ainsi que dans des disciplines académiques variées.

Participants : Elise Barbier (UCLouvain), Dyanne Escorcia (Université de Poitiers), Yann Mercier-Brunel (Université d'Orléans), Céline Lepareur (Université de Fribourg), Fernando Morales Villabona (HEP Vaud), Greta Pelgrims (Université de Genève).

18 - Benoit Galand (UCLouvain), Michel Janosz (Université de Montreal) - Local D32

La recherche et l’amélioration des pratiques en éducation : vers un cadre de référence

Globalement, l’écart entre les connaissances scientifiques et les pratiques réelles des professionnels de la formation et de l’éducation ne semble pas se réduire. Si cette situation fait depuis longtemps l’objet de débats animés au sein de la communauté scientifique, plus rares sont les chercheurs qui mènent des travaux empiriques sur ces sujets. Certains soulignent la méconnaissance des résultats de la recherche par les professionnels de l’éducation et de la formation. D’autres mettent en avant le manquent de rigueur de nombreux travaux de recherche en éducation. D’autres encore pointent les trous et les taches aveugles dans nos connaissances scientifiques concernant le changement de pratiques en éducation. Enfin, certains vont plus loin et remettent en cause les paradigmes de recherche actuellement dominants au sein de la communauté scientifique. Nous souhaitons mettre à profit le présent symposium pour faire avancer la réflexion sur la capacité de nos pratiques collectives de recherche à soutenir l’amélioration des pratiques en éducation.

Participants : Ariane Baye (ULiège), Dylan Dachet (ULiège), Pascal Bressoux (Université de Grenoble), Thibault Coppe (UCLouvain), Virginie März (UCLouvain), Chloé Tolmatcheff (UCLouvain), Eveline Gutzwiller-Helfenfinger (PH Schwyz et Université de Duisbourg et Essen), Simon Larose (Univeristé Laval), Violaine Kubiszewski (Université de Franche-Comté), Isabelle Roux-Baron (Université Clermont Auvergne), André Tricot (Université de Monpellier).

19 - Vanessa Hanin (UCLouvain), Eric Flavier (Université de Strasbourg, LISEC (UR 2310)), Sylvie Moussay (Université Clermont Auvergne) - Local PA12

Collectifs et approches de l’activité : re-questionner les méthodes qualitatives pour appréhender l’activité des collectifs dans les champs de l’éducation et de la formation

Le présent symposium a pour objet l’investigation de l’activité des collectifs à partir des méthodes de recherche qualitatives fondée sur la preuve subjective. Plus particulièrement, les communications constitutives du symposium viseront à interroger deux axes de réflexion inhérents aux constats exposés ci-dessus et notamment dans leur articulation. Il s’agira de répondre aux questions suivantes : • Comment appréhender l’activité des collectifs à partir de la mise en relation de l’activité des professionnels et des relations intersubjectives qui caractérisent le collectif ? • Comment appréhender les collectifs à «reconstruire » une intelligibilité agrégeant l’ensemble des formes d’activités (collectives) dans lesquelles il est simultanément engagé ? • Comment optimiser les interventions en recherche en les dotant de nouveaux outils pour développer l’agentivité collective des professionnels ? • Comment optimiser les méthodologies qualitatives afin de concilier la conservation du primat au point de vue l'acteur sur son activité et le renforcement de l’audience et de la crédibilité de ces preuves dites subjectives ? • Est-il pertinent de « se plier » à la norme actuelle visant à plébisciter l’evidence based education ou doit-on, au contraire, résister au motif d’une complémentarité et d’un enrichissement mutuel entre l’evidence based education et la recherche fondée sur la preuve subjective ?

Participants : Marc Blondeau (UCLouvain), Sébastien Chalies (Université de Toulouse), Guillaume Escalie (Université Victor Segalen Bordeaux 2), Cyrille Gaudin (Université de Limoge), Célia Guzzo (Université de Genève), Christine Hamel (Université Laval), Simon Isserte (Université de Toulouse), François Lambert (Haute Ecole Galilée), Charlotte Le Glou (Haute Ecole pédagogique de Vaud), Pascal Legrain (Université Bordeaux), Jérémy Lesellier (Université Bordeaux), Valérie Lussi Borer (Université de Genève), Claire Masson (Agro sup Dijon), Frédérique Mauguen (Université de Lyon), Alain Muller (Université de Genève), Lora Naef (Université de Genève), Mike Noeppel (Université de Strasbourg), Paul Olry (Agro sup Dijon), Anne Paccolat (Haute Ecole pédagogique du Valais), Nicolas Perrin (Haute Ecole pédagogique de Vaud), David Piot (Haute Ecole pédagogique de Vaud), Otilia Popescu Holgado (Université de Sherbrooke), Mélanie Tremblay (Université Laval), Catherine Van Nieuwenhoven (UCLouvain).

20 - Marie Noëlle Hindryckx (Université de Liège), Patrick Roy (Haute Ecole Pédagogique Fribourg CH) - Local D33

Enjeux sociétaux et formation de citoyens engagés : l’apport des recherches participatives au développement de modes de pensée scientifiques et génériques lors de l’enseignement-apprentissage des SVT et des “éducations à”.

Enjeux sociétaux et formation de citoyens éclairés : l’apport des recherches participatives au développement de modes de pensée disciplinaires et génériques lors de l’enseignement-apprentissage des sciences et des "Éducations à" Le monde est confronté à de nombreuses crises qui conduisent l’école à la nécessité de former de futurs citoyens capables d’analyser des problématiques complexes, de prendre des décisions éclairées et d’agir de manière raisonnée en vue de construire un monde meilleur. De telles injonctions sont cohérentes avec une épistémologie des disciplines scientifiques car le développement de l’esprit scientifique s’accompagne souvent de celui de l’esprit critique et même créatif. Cependant, une formation aux modes de pensée devrait être au cœur des apprentissages scientifiques. Dès lors, quelles seraient les modalités d’enseignement-apprentissage à mettre en place pour favoriser leur développement au niveau de la classe ? C'est dans cette problématique que s'inscrit ce symposium qui vise donc à montrer comment des recherches participatives se saisissent de la question des modes de pensée disciplinaires et génériques lors de l’enseignement-apprentissage des sciences et des "Éducations à" à l'école obligatoire.

Participants : Sabine Daro (Helmo/ULiège/Hypothèse), Corentin Poffé (ULiège), Hichem Dahmouche (ULB), Justine Letouzey (HEP Fribourg), Suzy Blondin, Florian Rouiller (HEP Fribourg), Quentin Brumeau, Christian Orange (ULB), Denise Orange Ravachol (Université de Lille), Élisabeth Plé (Université de Reims), Laurence Dedieu (Université de Reims), Yann Lhoste (Université de Bordeaux/ULB/Antilles), Patricia Schneeberger (Université de Bordeaux), Catherine Simard (Université du Québec à Rimousky), Ghislain Samson (Université du Québec à Trois-Rivières), Geneviève Therriault (Université du Québec à Rimousky), Emilie Morin (Université du Québec à Rimousky), Liliane Dionne (Université d'Ottawa), Christine Couture (Université du Québec à Chicoutimi).

21 - Sabine Kahn (Université Libre de Bruxelles ), Sylvain Connac (Université Paul-Valéry de Montpellier, LIRDEF), Mylène Leroux (UQO), Andreea Capitanescu Benetti (Université de Genève) - Local D32

La différenciation en classe sans stigmatiser. Tensions structurelles et savoirs professionnels

C'est en rétrospective du symposium du REF 2019 à Toulouse « La différenciation au sein de la rencontre enseignant-élèves : Vers une souplesse nécessaire dans l’organisation du travail scolaire ? » que nous avons convenu de poursuivre les travaux engagés. Deux ans plus tard, la nouvelle équipe souhaite approfondir ces premières avancées en explorant des considérations autant théoriques que praxéologiques, en réponse à des préoccupations de l'actualité éducative, notamment teintées par le contexte de pandémie mondiale, qui amènent le monde scolaire à revoir complètement son organisation.

Participants : Luc Prud’homme (Université du Québec à Trois-Rivières), Marie-Pierre Fortier (Université du Québec à Montréal), Angélà Aucoin (Université de Moncton), Katryne Ouellet (Université du Québec à Trois-Rivières), France Dubé (Université du Québec à Montréal), Maryse Gareau (Université du Québec à Montréal), Laurent Lescouarch (Université de Caen), Caroline Baugey (Université Paul Valéry de Montpellier), Bruno Robbes (Université de Paris), Cynthia D’Addona (Université de Genève), Geneviève Mottet (Université de Genève), Stéphanie Bauer (Haute école pédagogique du canton de Vaud), Marie Jacobs (Haute école pédagogique du canton de Vaud), Catherine Tobola (Haute Ecole Pédagogique Valais), Anne Paccolat (Haute Ecole Pédagogique Valais), Valerie Michelet (Haute Ecole Pédagogique Valais).

22 - Willy Lahaye (Université de Mons), Frédérique Giuliani (Université de Genève) - Local PA13

Relations école-famille-communauté et réussite éducative

La réussite éducative et son ancrage dans les relations école-famille-communauté (EFC) sont abordés différemment selon les contextes, les postures de recherche et les acteurs ciblés. Ce symposium sera l’occasion de les mettre en lumière dans des situations variées (scolaire, familiale, communautaire, institutionnelle), dans des milieux contrastés et selon plusieurs dimensions (représentations des acteurs - enseignants, parents, enfants, cadres scolaires, etc.-, évaluations des dispositifs, analyse des effets). Cette thématique sera traitée selon quatre axes : 1) les contextes institutionnels favorisant ou inhibant l’émergence des relations EFC qui visent la réussite éducative ; 2) les représentations des acteurs à propos de la réussite éducative et de son impact sur la collaboration ; 3) les pratiques de terrain favorisant cette réussite et 4) les dispositifs d’évaluation des relations EFC et leur impact sur la réussite. Le présent symposium s’inscrit en continuité avec la thématique des relations école-famille abordée dans les rencontres antérieures du REF qui ont traité du rôle des tiers acteurs éducatifs de la relation EFC (2015), des tentations et tentatives d’éduquer les parents (2017) et de la place de la relation aux parents dans la formation (2019).

Participants : Tabatha Carton (UMons), Alice Tilman (UCLouvain), Eric Mangez (UCLouvain), Marie Verhoeven (UCLouvain), Julie Bouchard (Université de Montréal), Serge Larrivee (Université de Montréal), Enkeleda Arapi (Université Laval), François Larose (Université de Sherbrooke), Sandy Nadeau (Université de Sherbrooke), Vincent Grenon (Université de Sherbrooke), Jean Claude Kalubi (Université de Sherbrooke), Rosly Angrand (Université de Sherbrooke), Audrey Boulin (Université de Cergy Pontoise), Celia Cyrille (Université de Cergy Pontoise), Sofia Hachemi (Université de Cergy Pontoise), Gilles Monceau (Université de Cergy Pontoise), Nathalie Oria (Université de Cergy Pontoise), Julie Pelhate (Université de Cergy Pontoise), Clement Pin (Université de Cergy Pontoise), Nilima Changkakoti (Université de Genève), Stefanie Rienzo (Université de Genève), Jean-Paul Payet (Université de Genève), Zakaria Serir (Université de Genève), Tania Ogay (Université de Fribourg), Xavier Conus (Université de Fribourg), Loyse Ballif (Université de Fribourg), Rahel Banholzer (Université de Fribourg), Lise Gremion (Université de Fribourg), Debora Poncelet (Université de Luxembourg), Melanie Tinnes (Université de Luxembourg), Christophe Dierendonck (Université de Luxembourg), Charles Glineur (UMons).

23 - Dominique Ledur (Haute école Galilée - Bruxelles), Séverine De Croix (UCLouvain et Haute école Vinci), Erick Falardeau (Université Laval), Christophe Ronveaux (Université de Genève) - Local L31

Brouillons et écriture collaborative. Les écrits intermédiaires partagés

Brouillons et écriture collaborative. Les écrits intermédiaires partagés. (coordination Christophe Ronveaux, Ophélie Tremblay & Dominique Ledur) Sous l’impulsion des travaux novateurs sur la production écrite des élèves, sur les brouillons, et d’autres encore, il est couramment admis que l’observation des « écrits intermédiaires » facilite la compréhension du développement du langage écrit. Faire du brouillon un texte, c’est prendre le point de vue du scripteur pour qui son écrit est une « reformulation » sous le regard bienveillant de ses pairs. Aujourd’hui, de nombreux dispositifs d’enseignement (les ateliers d’écriture, les cercles d’auteur.e.s, les séquences structurées sur la production de texte) sont construits sur la même idée que la valorisation du processus d’écriture, et pas seulement le produit fini, est source de développement. Si chacun s’accorde aujourd’hui sur cette importance, peu de recherches ont examiné les conditions de production de ces écrits intermédiaires sous l’angle d’une énonciation partagée. Ce symposium examinera le rôle du collectif dans la production et les transformations des écrits intermédiaires, inventorier les dispositifs d’enseignement et de formation qui les favorisent dans les contextes collaboratifs actuels, comment cela s’étudie, etc.

Participants : Marielle Wyns (Haute Ecole Léonard de Vinci), Isabelle Roels (Haute Ecole Léonard de Vinci), Bernadette Kervyn (Université de Bordeaux), Claudine Garcia-Debanc (Université de Toulouse), Veronique Larrive (Université de Toulouse), Catherine Tobola (Haute Ecole Pedagogique du Vaux), Veronique Magniant (Université de Bordeaux), Christine Riat (Université de Bejune), Pauline Sirois (Université Laval), Martine Jaubert (Université de Bordeaux),Maryse Rebière (Université de Bordeaux), Alina Gonzalez (Université de Caen).

24 - Caroline Letor (Université de Sherbrooke), Laetitia Progin (Haute Ecole Pédagogique du canton de Vaud (Suisse)) - Local S09

Diriger un établissement scolaire au temps de la mobilisation et participation

Ce symposium vise à explorer ce que recouvre la mobilisation et la participation en organisation scolaire. Il cherche à faire état des pratiques effectives - travail réel - de mobilisation et de participation dans différents contextes scolaires, et par comparaison, à en analyser les conditions, les risques, les bénéfices et les limites sur la base de données empiriques. Il mettra en évidence les enjeux pour les acteurs des établissements scolaires, en particulier pour les directions d'établissement scolaire, censées développer une gestion participative dans le cadre des réformes et de la nouvelle gouvernance publique axée sur les résultats. Dans ce contexte de décentralisation et de responsabilisation des acteurs, ce symposium cherche à offrir des modèles de compréhension et d’action pour les acteurs des organisations scolaires.

Participants : Jean Castin (U, Fabienne Renard (Université de Mons - doctorante), Sandrine Lothaire (Université de Mons), Thomas Michiels (Université de Louvain), Christian Maroy (Université de Louvain/Girsef et Université de Montréal), Emmanuel Poirel (Université de Montréal), Louise Clément (Université Laval), Gamelin Karyne (Université de Montréal, gestionnaire CSPI - doctorante),Catherine Larouche (Université du Québec à Chicoutimi), Denis Savard (Université Laval), Ugo Collard-Fortin (Université du Québec à Chicoutimi - doctorant), Rénald Beauchesne (Université du Québec à Chicoutimi), Romuald Normand (Université de Strasbourg), Nora Revai (Unité Mixte de Recherche CNRS 7363 SAGE (Sociétés, Acteurs et Gouvernement en Europe), Sylvie Bos (Université de Toulouse Jean Jaurès), Sébastien Chalies (Institut National Supérieur du Professorat et de l’Éducation de Toulouse Occitanie – Pyrénées), Thierry Bouchetal (ISPEF - Université Lyon 2), Hélène Croce Spinelli (ISPEF - Université Lyon 2), Marc Guignard (ISPEF - Université Lyon 2), Giannina Cenzano Vilchez (UMR EFTS, Université Toulouse Jean-Jaurès), Jean-François Marcel (UMR EFTS, Université Toulouse Jean-Jaurès), Lucie Aussel (UMR EFTS, Université Toulouse Jean-Jaurès), Sandrine Breithaupt (Haute Ecole Pédagogique du canton de Vaud), Frédéric Rebetez (HEP Lausanne), Serge Ramel (HEP Lausanne), Liliane Pelletier (Université Lumière Lyon 2), Pierre Tulowitzki (Fahrschüler NordwestSchweiz), Michael Krüger (Ecole supérieure de pédagogie de Ludwigsburg).

25 - Thomas Périlleux (Université catholique de Louvain), Mireille Cifali (Université de Genève), Florence Giust-Desprairies (Université Paris VII Denis Diderot) - Local DET02 (Charles Duchâteau)

Faire image, filer la métaphore, mettre en scène : approches cliniques des modes de présence en recherche et formation.

Ce symposium approfondira des démarches de recherche et de formation où l’usage de l’image, de la métaphore et de la mise en scène sont prises comme modalités d’une approche clinique de la présence. Des recherches sur le théâtre, la photographie, la bande dessinée, la littérature, la poésie seront conviées et le recours à l’écriture (de fiction) sera interrogé à partir de pratiques concrètes des participants. Au moment où l’enseignement se fait virtuel, l’expérience d’une recherche ancrée reste requise pour former des étudiants à des métiers qui devront préserver une éthique de l’humain.

Participants : Chloé Branders (UCLouvain), Jean-Marie Cassagne (Haute Ecole de la Province de Liège), Jean-François Cauchie (Université d'Ottawa), Sylvie Frigon (Université d'Ottawa), Piera Gabola (Haute Ecole de la Province de Liège), Dan Kaminski (UCLouvain), Antoine Masson (UCLouvain), Isabelle Perreault (Université d'Ottawa), Long Pham Quang (Université de Genève).


26 - Florence Pirard (Université de Liège), Pascale Garnier (Université Sorbonne Paris Nord), Marianne Zogmal (Université de Genève) - Local DET03 (Créatice)

L’éducation des jeunes enfants : analyse croisée des orientations politiques et des pratiques de terrain

Inscrit dans le champ de l’éducation des jeunes enfants, ce symposium propose une perspective critique et constructive sur les compétences professionnelles qui s’y déploient ainsi que sur les expériences de vie et les apprentissages des jeunes enfants, compris dans une approche holistique. Il identifie et interroge les orientations socio-politiques actuelles dans les différents contextes (Belgique, France, Québec et Suisse) en prenant en compte leur mise en œuvre sur terrain. D’une part, il s’agit d’interroger les apprentissages réalisés par les enfants dans des contextes multiples, en prenant en compte la diversité de leurs expériences vécues. D’autre part, ce symposium questionne les compétences professionnelles, largement immergées dans le flux du travail auprès des enfants, et leur développement. Les analyses menées pourront faire ressortir les spécificités de l’éducation des jeunes enfants irréductibles à une préparation à leur scolarité ultérieure.

Participants : Xavier Conus (Haute école pédagogique de Fribourg, Université de Fribourg), Stéphanie Garcia (Université de Genève), Catherine Bouve (Université de Paris 13), Anne Lise Ulmann (CNAM), Paul Olry (Educagri), Martine Janner Raimondi (Université Sorbonne Paris Nord), Diane Bedoin (Université de Rouen), Marie Housen (ULiège), Christophe Genette (ULiège), Elodie Razy (ULiège), Elodie Willemsen (ULiège), Michel Vandenbroeck (Université de Gand), Joane Lehrer (Université du Québec en Outaouais), Nancy Proulx (UQAM), Sophie-Anne Boucher (Université du Québec en Outaouais), Emmanuela Rémy (Université du Québec en Outaouais), Mylène Leroux (Université du Québec en Outaouais), Andréanne Gélinas-Proulx (Université du Québec en Outaouais).


27 - Patricia Schillings (Université de Liège), Isabelle Vinatier (Université de Nantes), Maryvonne Merri (UQAM) - Local BUMP02 (Berlin)

Activité collective, interaction collective : en quoi constituent-elles des ressources pour la formation ?

Y a-t-il lieu de former à l’activité collective ? Comment développer une activité collective en formation ? Pour étudier ces questions, ce symposium réunira dix présentations relatives à l’école, au sport, à l’agriculture, à la santé et à la formation professionnelle (Belgique, Canada, France et Suisse). L’activité collective sera d’abord présentée comme un enjeu actuel pour la société, qu’il s’agisse, par exemple, de développer des consultations médicales à distance ou encore de transformer la production dans l’agriculture. Des contributions sur les sports collectifs, sur le co-enseignement et sur la co-évaluation proposeront ensuite de concilier le développement individuel et la construction du collectif en s’appuyant, en particulier, sur la cohérence de l’activité individuelle. Les activités collectives sont également sources de tensions voire de déceptions. Le symposium étudiera donc spécifiquement les leviers organisationnels, collaboratifs et langagiers qui permettent de dépasser les tensions, à l’école et dans la formation de adultes. Enfin, le symposium discutera des dispositions acquises dans les dispositifs et cadres collectifs. Elles sont relatives à l’empathie, au « parler vrai », à la sensation d’être ensemble et à la capacité de transaction pour le développement de nouveaux savoirs et de nouvelles solutions.

Participants : Tommy Collin-Vallée (UQAM), Benoit Lalonde (UQAM), Jonathan Rappe (ULiège), Youssef Khalfaoui (Université de Nantes), Dominique Trébert (HES Lausanne), Camille Montefusco (Université de Genève), Ayla Bimonte (Université de Genève), Alexandra nguyen (Institut et Haute école de la Santé La Source), Marjorie Vidal (Université de Sherbrooke), Sophie Grossman (UQAM), Michel Recope (MCF HDR), Heros Stéphane (MCF HDR), Simon Boyer (MCF HDR), Géraldine Rix-Lièvre (Université de Clermont-Auvergne).

29 - Sylvie Van Lint Muguerza (Université Libre de Bruxelles, Belgique), Gabriel Kappeler (Haute Ecole Pédagogique Vaud) - Local BUMP03 (Amsterdam)

Analyse de dispositifs pour soutenir les apprentissages fondateurs d’une scolarité réussie dès la maternelle

Lors du REF 2019 à Toulouse, un premier symposium s’était intéressé aux pratiques enseignantes et aux apprentissages fondateurs de la scolarité et de la culture. Pour cette deuxième édition, il conviendra d’analyser, sur la base de recherches empiriques ou théoriques, les dispositifs et modalités d’enseignement-apprentissage de ces fondamentaux à l’école maternelle dans différents contextes francophones. D’un côté, nous avons les tenants d’une école enfantine qui vise presque uniquement à l’épanouissement de l’enfant par le développement de ses compétences affectives, sociales et morales (Thouroude, 1997, p. 41 ; Thouny & Catteau, 2006, p. 63), et de l’autre, les partisans d’une école qui instruit quasi uniquement, dès le plus jeune âge, des savoirs disciplinaires en s'inspirant principalement de pratiques pédagogiques issues de l’école primaire. Entre ces deux extrêmes, de nombreuses pratiques semblent en tension. Selon les théories historico-culturelles du développement de l’enfant (travaux de Vygotski ou de Wallon - pour ne citer que quelques-uns des pionniers), cela n’est pas forcément le cas. Selon ces auteurs en effet, l’école, et plus généralement les institutions culturelles auxquelles ont accès les enfants, peuvent être déterminantes pour l’orientation que peut prendre leur développement. Notre symposium du REF 2021 à Namur s’inscrit dans cette troisième voie.

Participants : Caroline Bouchard (Université Laval), Stéphanie Duval (Université Laval), Joanne Lehrer (Université Laval), Noémie Montminy (Université Laval), Anne-Sophie Parent (Université Laval - doctorante), Linda Amrar (Haute école pédagogique Vaud - doctorante), Anne Clerc - Georgy (Haute école pédagogique Vaud), Béatrice Maire Sardi (Haute école pédagogique Vaud), Daniel Martin (Haute école pédagogique Vaud), Isabelle Truffer Moreau (Haute école pédagogique Vaud), Camille Lassere-Totchilkine (LAB E3D Université de Bordeaux - doctorante), Véronique Tartas (Université de Toulouse Jean Jaures, laboratoire CLLE UMR CNRS 5263), Martine Chantraine (Ville de Liège), Annick Fagnant (ULiège), Laure Houben (ULiège - doctorante), Christelle Maillart (ULiège), Camille Mattot (Haute Ecole de la ville de Liège), Yannick Lonhay (ULiège).

30 - Catherine Van Nieuwenhoven (UCLouvain), Annie Malo (Université de Montréal), Olivier Maulini (Université de Genève), Pascal Guibert (Université de Nantes. Département de sc. de l'éducation. CREN) - Local BUMP01 (London)

Le terrain dans la formation initiale des enseignants : épreuve de vérité ou laboratoire d’expériences ?

La formation des enseignant.es peut prendre différentes formes selon les pays ou les régions, mais elle combine partout des enseignements théoriques et des séjours dans les classes et les établissements, ce qu'il est coutume d'appeler le terrain. Si l'enseignement était un art ou une science, les stages seraient l'épreuve de vérité attestant du talent du débutant ou de l'efficacité des méthodes qu'on lui demande d'appliquer. Mais si c'est davantage un travail combinant rigueur et créativité, l'espace de la pratique devient un laboratoire d'expériences à aménager, un milieu à sécuriser pour y faire des essais, des erreurs et donc des progrès. Comment cet équilibre s'incarne-t-il dans les buts, les dispositifs, les interactions entre formateurs et formés ? Ainsi nous partons du postulat que les dispositifs de formation ne sont pas intrinsèquement formateurs, nous demandons : à quelles conditions le terrain est-il formateur? C'est à cette question un peu insolente que devront en somme répondre les contributions

Participants : Virginie März (UCLouvain), Amandine Huet (UCLouvain), Agnès Deprit (UCLouvain), Carole Crasson (HEP HELMO), Stéphanie Noël (ULiège), Marie Bocquillon (UMons), Christophe Daco (UMons), Antoine Derobertmasure (UMons), Enrique Correa Molina (Université de Sherbrooke), Isabelle Vivegnis (Université de Montréal), Catherine Provencher (Université de Montréal), Manuel Perrenoud (Université de Genève), Corinne Monney (HEP du canton du Valais), Kristine Balslev (Université de Genève), Carole Veuthey (Université de Genève), Luc Ria (IFE-ENS de Lyon), Pierre-Alain Filippi (INSPE d’Aix Marseille), Christine Félix (INSPE d’Aix Marseille).

31 - François Vandercleyen (Université de Sherbrooke), Benoît Lenzen (Université de Genève), Cécilia Borges (Université de Montréal) et Alexandre Mouton (Université de Liège) - Local S578

L’éducation physique en temps de pandémie et après : quels enjeux pour l’enseignement, la formation et la recherche?

Ce symposium propose d’interroger l'impact de la pandémie de la COVID-19 sur l'enseignement, sur la formation, sur la place et sur la nature même de l'éducation physique (ÉP 1 ). D’aucuns semblent dire qu’il y aura un avant et après COVID-19. Selon l’UNESCO « environ 1.2 milliard d’élèves et de jeunes dans le monde sont touchés par la fermeture des écoles et universités en raison de l’épidémie de COVID-19 ». En même temps, « 63 millions d’enseignants seraient eux aussi touchés par la crise du COVID-19! » 2 et ont été amenés à adapter leurs modalités pédagogiques de façon parfois drastique.

Participants : Alexandre Mouton (ULiège), Sacha Stoloff (UQTR), Lionel Roche (Université Polytechnoque Mohammed VI), Denis Loizon (Université de Bourgogne), Elise Houssin (Université de Strathclyde), Magali Descoeudres (HEP Vaud), Ghislain Carlier (UCLouvain).

32 - José-Luis Wolfs (Université libre de Bruxelles, Centre de recherche en sciences de l'éducation), Nicole Durisch-Gauthier (Haute-Ecole pédagogique du canton de Vaud ), Sivane Hirsch (Université du Québec à Trois-Rivières, Département des sciences de l'éducation), Anne-Claire Husser (Université Claude-Bernard Lyon 1, Inspé, Laboratoire Education, Cultures, Politiques) - Salle académique, Faculté d'informatique (4è étage)

Religions et identités culturelles en contextes scolaires

Le réseau "Religions et identités culturelles en contextes scolaires" traitera en 2021 des enseignements relatifs aux religions (aussi bien non-confessionnels, comme l'enseignement des faits religieux en France, que confessionnels). Il s'agira de mener une étude comparative dans six pays, incluant, outre les quatre pays fondateurs du REF, le Brésil et la Tunisie. La première communication comparera les contextes historiques et juridiques de l'enseignement relatif aux religions dans les six pays considérés. Elle sera suivie par 7 communications, conçues sous la forme d'études de cas, visant à présenter un état des lieux de l'enseignement relatif aux religions dans chacun des pays (ou régions) considérés et à en dégager les enjeux à la fois éducatifs, politiques et épistémologiques. Une dernière communication visera à dégager une première synthèse des tendances mises en évidence.

Participants : Charlène Ménard (Université Lyon), Emilie Pontanier (Université de la Réunion), Sybille Rouiller (Haute école pédagogique du canton de Vaud), Laure Tisseyre (ULB), Gabriela Valente (Université Toulouse II), Leni Franken (Université d'Anvers), Yassine Zouari (Université de Tunis), Séverine Desponds (Haute école pédagogique du canton de Vaud).

33 - Mikaël De Clercq (Université catholique de Louvain, Belgique) et Isabelle Bournaud (UR EST Université Paris-Saclay, France) - Locaux I30 et I31

L'accompagnement de l'étudiant dans sa réussite : perspectives contemporaines et innovantes

Ce symposium vise à fournir une analyse contemporaine de la réussite de l’étudiant dans l’enseignement supérieur. Pour ce faire, le symposium débutera par l’analyse de la diversité de l’étudiant dans ses représentations, ressentis et pratiques pour se conclure sur la compréhension de l’effet des pratiques enseignantes pour accompagner l’étudiant vers la réussite. L’articulation entre diversité étudiante et pratiques enseignantes se réfléchira au regard des quatre contextes francophones et expertises variées de nos contributeurs. Au travers de ses communications complémentaires, ce symposium vise à renforcer une conception de l’aide à la réussite comme étant une composante légitime de la formation et des pratiques enseignantes pouvant s’adapter aux profils variés des nouveaux apprenants de l’enseignement supérieur.

Participants : Cathy Perret (CIPE & IREDU, Université de Bourgogne Franche-Comté), Joelle Demougeot-Lebel (CIPE & IREDU, Université de Bourgogne Franche-Comté), Loris Roy (CIPE & IREDU, Université de Bourgogne Franche-Comté), Patrick Pamphile (LMO-CNRS Inria-Celeste, Université Paris-Saclay), Amélie Duguet (Iredu-Université de Bourgogne Franche Comté), Sophie Morlaix (Iredu-Université de Bourgogne Franche Comté), Jean-François Stassen (Observatoire de la vie étudiante, Université de Genève), Nicolas Carfora (Observatoire de la vie étudiante, Université de Genève), Joris Felder (Haute école pédagogique de Fribourg, Université de Fribourg), Bernadette Charlier (Haute école pédagogique de Fribourg, Université de Fribourg), Nathalie Deschryver (Haute école pédagogique du canton de Vaud), Nicolas Perrin (Haute école pédagogique du canton de Vaud), David Piot (Haute école pédagogique du canton de Vaud), Ruth Phillion (Université du Québec en Outaouais), Michelle Bourassa (Université du Québec en Outaouais), Claire Peltier (Université Laval), Catherine Lanaris (Université du Québec en Outaouais), Mohamed Soudani (Université Claude Bernard Lyon 1), Mélanie Dumouchel (Université du Québec à Montréal), Noémie Paquette (Université du Québec en Outaouais), Sylviane Bachy (Université Libre de Bruxelles), Valérie Wathelet (Université de Namur).